Par Clark G. KHADIGE,  dba, desg
    
(JCB 1934-2012)
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ABSTRAITS 
L'activité managériale    porteuse ne peut se concevoir sans qu'il n'y ait une relation étroite entre    fonctions, ressources, composants stratégiques, pensée managériale, etc. Toute    relation, de n'importe quelle nature qu'elle soit en management, implique une    identification précise des types de liens qui se conçoivent, qui s'établissent,    et qui travaillent ensemble. Ces liens sont principalement la collaboration,    la coopération et la synchronisation. 
L'objectif de cet article est    une observation de ces liens et une exploration, très expérimentale il faut    le dire, des aboutissements de ces liens et de l'activité catalysatrice de l'Intelligence    en management. 
MOTS CLÉS :  
Intelligences – Relation    - Collaboration - Collectifs de travail – Coordination - Définition    opérationnelle – Coopération - Indicateurs – Intelligence Collective –    Travail collaboratif – Synchronisation. | |
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ABSTRACTS   
The    management activity cannot be efficiently conceived without identifying the    narrow relation existing among functions, resources, strategic components, management    thinking, etc. All relation, of any nature that is in management, implies a    precise identification of the types of ties that conceives them, that    settles, and that work together. These ties are mainly the collaboration,    cooperation and the synchronization.   
The    objective of this article is an observation of these ties and an exploration,    very experimental it is necessary to say it, of the outcomes of these ties    and the catalysing activity of intelligence types in management.   
KEYWORDS:    
Intelligences - Relation - Collaboration -    Collective of work - Coordination - Operational Definition - Cooperation -    Indicators - Collective Intelligence – Collaborative Work -    Synchronization.   | |
Les recherches en gestion portent  sur plusieurs sujets dont celui du concept de la collaboration et de la  coopération intra-organisationnelle, c'est-à-dire l'optimisation des relations  professionnelles inter-employés dans l'optique d'un développement continu des  performances. Une nouvelle perspective, et éventuellement une nouvelle  prospective, se dessine à l'horizon dans la recherche de la maximisation des  énergies productives humaines au sein des entreprises.
    
INTRODUCTION
    
L'optimisation des énergies internes, dans un  concept managérial, est surtout basée sur le choix et l'utilisation d'une  collectivité d'intelligences qui concourent à la réussite des activités  choisies. Nous avions défini la collectivité  d'intelligences, dans notre glossaire[1],  comme étant un groupement  de différents types d'intelligence interagissant dans une même activité. C'est-à-dire qu'une intelligence ne  travaille jamais seule et concoure avec l'apport, ou le soutien, d'autres types  d'intelligences. Nous l'avions souvent rappelé dans nos articles précédents.
    
Nous n'y serions pas revenus si ce n'était la  lecture de différentes définitions et textes du site www.cims.ws du Natural Performance Group[2].  Ce groupe, comme tout autre groupe de consultants, s'est spécialisé dans  l'accompagnement des entreprises dans la maximalisation et la concrétisation  profitable de leurs activités et de leurs résultats. 
    
Cependant, ce  qui a attiré notre attention a été principalement la définition que ce groupe nous  a inspiré de l'Intelligence Collaborative :  « Faculté ou capacité de mise à profit de  l'intelligence et de l'expertise de l'ensemble des individus travaillant au  sein d'une même entreprise, ou d'une même équipe, en les mobilisant, les  ralliant et les engageant autour du projet d'entreprise ou des activités  classiques ou innovatrices, innovatives autant qu'innovantes[3] ».
    
Il s'agit, en  fait, de trouver et de réunir tous les moyens possibles et nécessaires pour faire travailler les individus ensemble  en favorisant la diffusion du savoir, du savoir-faire, du savoir-comment, du  savoir-comment-faire, du savoir pourquoi, du savoir pour quoi, du  savoir être, etc. individuel au profit de tous, en dépit des différences  notoires existantes. Une fois de plus trouver une utilité effective, efficace  autant qu'efficiente, au partage des connaissances et à la richesse de la  diversité des compétences. 
    
En un mot,  remettre sur le tapis, la problématique de la diversité humaine et des  relations qu'elle entraîne, à travers celle des compétences autant culturelles  que professionnelles et tenter de la résoudre par le moyen de la participation  commune!  Nous ne traiterons pas, dans  cet article, de ce sujet mais plutôt de celui de la collaboration, donc de la  coopération, des dimensions humaines et professionnelles dans l'entreprise. 
    
UN FAIT CERTAIN
    
Le problème  est pointu car le changement est un processus qui est devenu, par la force de  la globalisation, obligatoire et  inévitable. Effectivement, la technologie apporte chaque jour des moyens  nouveaux, rendant souvent obsolètes ceux d'hier. L'individu consommateur  s'adapte, parfois tant bien que mal, à des transformations, parfois radicale,  des styles de vie. L'entreprise a donc besoin de prévoir, de prévenir et  de planifier autant ces  transformations que le changement qui en découle.
    
Pour cela, le  concept de participation et d'identification à l'entité d'entreprise est de  plus en plus recherché à travers ceux de la collaboration et de la coopération.  Il est demandé aux partenaires sociaux de devenir beaucoup plus des acteurs  actifs et responsables plutôt que passifs sans responsabilités directes. Un  nouveau type de management personnel s'installe : celui de la responsabilisation individuelle.  Impliquer tous les membres dans la survie économique, sociale et culturelle  d'une entreprise. Pour cela, il s'agit en premier lieu d'optimiser le capital  stratégique des ressources humaines.
    
Ces  ressources humaines ne sont plus, aujourd'hui, à considérer comme un handicap,  ou un obstacle, au changement et au développement. C'est un levier vers le  niveau de performance ultime que l'on nomme excellence  c'est-à-dire le niveau où l'entreprise n'est plus concurrençable. C'est en découvrant la richesse  d'expériences que possèdent ces ressources humaines que le concept de  participation doit être compris, conçu et appliqué. 
    
Une  entreprise, rappelons-le, est un ensemble d'êtres humains réunis autour d'un  même projet. Elle se compose d'exécutifs,  donc de gens qui pensent, conçoivent, orientent et dirigent et d'exécutants, c'est-à-dire de personnes  qui font. Mais ces derniers  développent rapidement une expérience  pratique qui indique la possibilité  réelle de faire que ne connaissent pas les exécutifs. Il s'agit donc de  profiter non pas seulement de cette expérience mais aussi de la créativité qui  en découle. Une idée est souvent engendrée par une autre. C'est le principe  même de l'évolution.
    
RELATION, COLLABORATION ET COOPÉRATION
    
Dans une  certaine mesure, ces trois termes ont tendance à être confondus sous une même  signification, celle du travail fait ensemble. Ce qui est certainement le cas mais  le dictionnaire[4]  nous en donne les significations différentes et distinctives, qui nous  permettent de mieux les comprendre et les utiliser. Ainsi :
    
Ø Relation signifie lien existant  entre des choses, des personnes et nous pourrions ajouter entre des activités, des activités et des  hommes, des composants, etc.
    
Ø Collaboration est défini comme action  de collaborer c'est-à-dire travailler  avec d'autres (personnes) à une œuvre  (ou activité) commune
    
Ø Coopérer se comprend comme action  de coopérer c'est-à-dire rejoindre et  agir conjointement avec quelqu'un.
    
Mais, en se  penchant sur les deux derniers termes et leur définition, on remarque qu'ils  représentent des actions qui ont comme point de départ une relation établie  auparavant. On ne peut ni collaborer ni coopérer si aucune relation n'existe. Ce  point de départ est surtout animé d'une Intelligence Relationnelle et du besoin  de contact avec les autres, que beaucoup d'auteurs retiennent dans leur  compréhension des termes de socialisation  et de sociabilisation. 
    
Ce que nous  entendons par là, c'est que socialisation  signifie surtout rencontres sociales  donc humaines, et sociabilisation concerne plutôt  l'établissement de relations humaines plus étroites. Peut-être à la limite,  reprendre le concept de l'Intelligence Relationnelle.
    
Nous  n'aborderons pas le sujet de l'Intelligence Relationnelle. Il a été  suffisamment développé dans d'autres articles[5]. Nous  nous référerons, et nous concentrerons, avant de développer ce paragraphe, aux  différentes définitions que nous avions proposé dans notre glossaire[6]  des termes Intelligence Collaborative et  Intelligence Coopérative :
    
A – L'Intelligence Collaborative
    
Les  différentes définitions[7]  que nous avions proposées, et trouvées au fil de nos recherches, sont les  suivantes : 
    
        1.             Faculté de concevoir des concepts de travail organisé au sein d'équipes  diverses, en considérant la possibilité de faire travailler ces équipes  ensemble.
    
      2.             Faculté permettant aux collaborateurs d'une l'entreprise de réunir et de  partager leur savoir-faire pour mener à bien un projet ou optimiser leur travail  quotidien[8].
    
      3.             Capacité à travailler avec le monde qui nous  entoure[9]
    
      4.             Capacité à déterminer les orientations et les  objectifs qui répondent avec la meilleure efficacité à une vision, un souhait,  ou une volonté, dans une situation donnée et compte tenu des perspectives  connues[10].
    
      5.             Faculté qui permet de désigner des processus nouveaux de collaboration  dont la réalité est d'associer ses parties prenantes sur un sujet, un projet[11].
    
      6.             Phénomène naturel qui se produit lorsqu'au  moins deux personnes travaillent ensemble mobilisées par un objectif commun[12].
    
      7.             Faculté ou capacité de mise à profit de  l'intelligence et de l'expertise de l'ensemble des individus travaillant au  sein d'une même entreprise, ou d'une même équipe, en les mobilisant, les  ralliant et les engageant autour du projet d'entreprise ou des activités  classiques ou innovatrices, innovatives autant qu'innovantes[13].
    
De ces  définitions, nous déduisons que chacune d'entre elles met en relief le fait de  travailler avec les autres. Ceci implique la mise en commun de connaissances et  de compétences générales ou individuelles, des concepts personnels  d'application de ces connaissances et, éventuellement, leur partage dans  l'optique de l'apprentissage constant et de l'enseignement volontaire, (ou  non). Dans le cas d'une expertise commune à deux ou plusieurs individus  travaillant sur un même projet, la collaboration  implique une division des activités formant  un travail dans une optique de complémentarité, d'économie de temps et de  ressources. 
    
Ceci, bien entendu, dans le cas où  aucun conflit de spécialité, d'expertise ou de comportement personnel  n'intervient. Il s'agit, comme le souligne Amine MAALOUF dans son livre Les désorientés[14],  de sauter le pas de la diversité  socio-culturo-professionnelle.
    
Tout revient donc à une répartition des tâches en fonction  d'une maîtrise personnelle d'une activité que possède chaque individu. En  accord avec ce que propose Olfa ZAÏBET lors de la XVème Conférence Internationale de Management Stratégique, tenue à  Annecy / Genève du 13 au 16 Juin 2006, qui  soutient que « s'il n'y a pas de  répartition a priori des rôles, il s'agit plutôt d'agréger les contributions personnelles dans l'action »  nous ajouterons qu'une répartition des tâches est tout d'abord fonction  d'une compétence certaine et du rôle que chaque individu tient non seulement  dans le travail lui-même mais aussi au sein de l'équipe avec laquelle il  coopère et, bien entendu, sa place dans l'entreprise.
    
On pourrait  alors, à la limite, introduire le concept de la rotation du leadership : quand un travail introduit une tâche  maîtrisée par un individu, ce dernier prend la tête de l'équipe et dirige le  travail. Et ainsi de suite pour les activités qui suivent. Référence sera donc  faite aux compétences individuelles affirmées, et confirmées par l'expérience,  de l'équipe au travail et à leur mise en commun possible. En un mot, faire  appel au concept de l'Intelligence Collaborative nécessaire à toute activité  nécessitant une participation commune d'individus et de leurs capacités  professionnelles.
    
Mais pour  réussir le travail proposé, il faudra aussi faire appel à une collectivité d'intelligences qui  marqueront soit un point de départ, soit un ensemble d'intelligences collaborantes et coopérantes entre elles :
    
Ø L'Intelligence Organisationnelle qui va concevoir l'organisation du  travail, ses étapes et ses buts,
    
Ø L'Intelligence Organisative qui va mettre en place un ordre prioritaire  des activités et leur complémentarité, 
    
Ø L'Intelligence Organisatrice  qui  va distribuer à chaque individu ses objectifs, ses responsabilités et les  ressources dont il a besoin,
    
Ø L'Intelligence Synchronisative :  synchroniser les composants de l'activité ou de l'action à faire,
    
Ø  Intelligence  Synchronisatrice : placer les éléments actifs dans un ordre prédéterminé  afin de réaliser et de faciliter l'activité ou l'action en cours.
    
Et, surtout, tout  cela parrainé par l'Intelligence Relationnelle qui va concevoir tous les liens  nécessaires à la réussite du travail entrepris. Il s'agit de mettre les choses en place, à leur place, en ordre et par  ordre dans le concept de la relation collaborante. En second lieu, il sera important de définir le rôle de  l'Intelligence Communicative et de celle de l'Intelligence Communicatrice qui,  avec l'Intelligence Relationnelle, vont créer les bases de la collaboration, de  la coopération et de la coordination. Cette collectivité d'intelligences,  servant de catalyseurs,  sera surtout  fondée sur un partage intuitif, improvisé ou volontaire des connaissances, du  savoir et des compétences individuelles.   
    
Part de l'Intelligence Collaboratrice
    
La  collaboration met en lice des critères distincts mais complémentaires. Ainsi,  on pourrait retenir deux critères d'importance :
    
Ø L'équipe : la collaboration nécessite qu'une relation  certaine soit définie antre des membres qui se retrouvent autour d'une action,  d'une activité ou d'un projet quelconque. Une sorte de partage et d'équilibre devra  se mettre alors en place au niveau des tâches et des responsabilités et quand  l'organisation de la marche du travail sera conçue et appliquée, chaque  individu prendra alors sa place dans la chaîne de production. Rappelons à cet  effet, que tout travail est une chaîne synchronisée de tâches distinctes. Ce  rôle met en commun l'activité d'intelligences de soutien : l'Intelligence  Organisationnelle, l'Intelligence Organisative et l'Intelligence Organisatrice  aux côtés de l'Intelligence Relationnelle. 
    
Ø L'engagement :  chaque membre a la  responsabilité de s'engager dans ce qu'il accomplit. Dans cette optique, le  concept d'identification à l'équipe et celui de l'abstraction de soi-même  apparaissent comme une nécessité certaine. Il s'agit de concevoir la  participation totale de chacun sans considérer les critères personnels qui  pourraient entrer en jeu. Mettre au service de l'équipe et des tâches relatives  à une activité, les compétences individuelles dans une optique de réussite  commune. L'implication personnelle est requise au bénéfice du tout. Ici encore,  une collectivité d'intelligences prend place : l'Intelligence  Identificative s'associe à l'Intelligence Identificatrice ainsi qu'à  l'Intelligence Implicative et à l'Intelligence Implicatrice. Le concept du  « nous » remplace celui du « je ».
    
B – L'Intelligence Coopérative
    
Toute équipe  de travail est d'abord réunie autour d'un projet ou d'une activité d'entreprise  définis par des objectifs, des justificatifs et des moyens. Elle se définit par  une sélection de compétences et de connaissances communes ou non, et surtout  complémentaires. Ainsi, coopérer, comme nous l'avons dit au début de cet  article, c'est agir conjointement avec  quelqu'un ou avec d'autres. Les  deux caractéristiques qui apparaissent alors, sont la notion de dévouement à  une cause commune et la cohésion nécessaire à l'accomplissement du travail  en cours.  
    
Cependant, agir conjointement avec quelqu'un n'implique-t'il  pas assistance, conseils et analyses de ce qui est fait ou en train d'être  fait, donc réflexion? Il y aura donc nécessairement la participation de deux  formes d'intelligence qui forgeront l'efficacité de l'équipe et l'efficience de  l'activité : 
    
Ø L'Intelligence Collaborative qui serait définie comme la faculté de concevoir la relation dans un  travail fait en commun,
    
Ø  L'Intelligence  Collaboratrice qui serait la force de faire travailler ensemble des individus  simultanément, alternativement ou ensemble.
    
Cela implique qu'un état de relation et d'échange constant et  régulier existe entre les membres participants et la connaissance continue de  l'avancement du travail vers les objectifs prédéterminés et prédéfinis.
    
Ainsi, dans  ce concept de collaboration et de coopération, volontaire ou imposé, il y a  participation et assistance autant, comme nous l'avons dit plus haut, qu'enseignement,  qui rend l'entreprise plus apprenante  dans son développement et sa continuité, et apprentissage qui tend à  rendre l'entreprise encore plus intelligente  sinon plus performante. 
    
Ceci nous  entraîne à dire que toute activité accomplie indépendamment de son collectif ne  prend « tout  son sens que par son intégration à toutes les autres (et  non par sa seule juxtaposition). Le mode  collaboratif (et coopératif, de surcroît), nécessite une plus forte interactivité et sollicite davantage le  facteur humain et on peut penser qu'il permet d'atteindre une performance  supérieure (meilleure réactivité, utilisation plus optimale des moyens,  adaptation à l'imprévu, réduction de l'incertain)[15]. 
    
Dans un  esprit de distinction certaine entre collaboration et coopération,  nous pourrions ajouter les compréhensions  suivantes à l'Intelligence Collaborative et à l'Intelligence Collaboratrice:
    
Ø L'Intelligence Collaboratrice favoriserait une division d'activités dans  un même travail, chacune étant accomplie par un individu dans ce même ensemble,  
    
Ø L'Intelligence Collaborative impliquerait la participation des individus  traitant des activités complémentaires du travail, par assistance et contrôle  mutuels.
    
Ce qui ne  pourrait effectivement aboutir sans la participation de l'Intelligence  Coopérative et de l'Intelligence Coopératrice dans une collectivité d'intelligences collaborantes.
    
Notons les différentes  dimensions qui impactent les coopérations professionnelles :
    
Ø La coopération s'inscrit dans des valeurs et dans une culture  déterminée. Il y a donc un recours fait à l'Intelligence Culturelle,  pour comprendre ces valeurs et un autre à l'Intelligence Interculturelle pour  accepter les valeurs et les cultures des autres.
    
Ø La coopération s'inscrit aussi dans le temps et les technologies.  Elle progresse au fur et à mesure des progrès techniques. Il s'agit de toutes  les techniques qui rendent possible une relation humaine en face à face ou à  distance. Dans ce cas, les ressources humaines utiliseront l'Intelligence  Technologique et l'Intelligence Relationnelle.
    
Ø La coopération s'inscrit dans l'espace. On coopère plus  avec ceux qui nous sont proches. Plus on s'éloigne du cercle professionnel et  moins on coopère. Cependant, Internet constitue un espace virtuel qui crée une  grande proximité spatiale. Pour bien coopérer donc, il faut l'existence de l'Intelligence  Collaboratrice.
    
Ø La coopération s'inscrit dans la stratégie, l'organisation, le  fonctionnement et les opérations quotidiennes. Ces éléments sont en  interactions permanentes et leurs interactions perturbent la qualité des  coopérations. La coopération n'est possible que s'il y a une volonté, une stratégie,  une motivation pour coopérer. Ici, les ressources humaines utiliseront l'Intelligence  Stimulatrice[16], et l'Intelligence  Stratégique[17].
    
Pour clore ce  paragraphe, il serait bon de rappeler que toute coopération implique, elle  aussi, un partage des tâches et des responsabilités, une mise en commun des  connaissances et des savoirs professionnels.   
    
LA THÉORIE DES DIMENSIONS AU CŒUR DU CONCEPT  DE LA COLLABORATION
    
Tout parcours d'apprentissage-enseignement,  professionnel ou non, oblige l'individu à fréquenter, plus ou moins assidument,  les sentiers, les chemins, les routes et autoroutes de la connaissance et du  savoir à des niveaux qui lui sont personnels. Rien n'aurait pu permettre d'imaginer  l'immensité des choses qui existent, qui sont apprises et celles dont on n'a  pas encore, et n'aura peut-être jamais, connaissance. Dans le savoir individuel  comparé à l'espace-connaissances, que savons-nous réellement ? Rien ou si peu ! 
    
Et c'est encore beaucoup dire. Une information acquise remplace une  autre et la manière de penser change, évolue et les questions restent souvent  sans réponses car souvent l'une d'entre elles entraîne vers une autre aussi,  sinon plus, importante. Mais les réponses viennent souvent d'elles-mêmes et au  croisement des connaissances elles émergent naturellement. 
    
Et puis un jour, une réalité apparaît dans toute sa puissance : la  diversité. Tout le monde sait ce que c'est et en débattre pourrait paraître  d'un ridicule indescriptible au risque de se faire surnommer le demeuré. Demeuré, oui, parce que  souvent on reste sur une donnée acquise en étant persuadé que ce que l'on vient  d'apprendre est la certitude totale  et définitive. Mais au fil des connaissances, cette certitude redevient  incertitude.
    
Au tournant des textes, on se met donc  à découvrir, sous un autre sens, des mots  comme pluralisme, pluralité, culture, interculture, culturalisme, inter et  intra culturalisme, etc. de la connaissance et du savoir. Mais rien n'est plus  stimulant au carrefour de ces acquisitions continues que le moment de  l'observation. Regarder ce qui se passe autour de nous donne alors un sens  différent à ce que l'on sait.
    
Pourquoi les choses sont-elles  si différentes, si distinctes, si complexes ? Pourquoi, aussi, le  comportement des individus est-il si contraire, si contradictoire et si  singulier ? 
    
C'est simple et la réponse est évidente : chacun vit et agit  suivant sa propre perception des choses qui l'entourent, chacun vit aussi en  fonction de ce qu'il sait, de ce qu'il comprend, de ce qu'il accepte  et de ce qu'il croit, de ce qui lui est valeur  et de ce qu'il conçoit. Nous ne savons pas et ne croyons pas aux mêmes choses,  du moins pas totalement ou pas de la même manière, mais suivant des critères  qui nous sont personnels. Chacun se considère aussi comme une base de références  puisqu'il est confortablement assis sur ses principes et ses valeurs. « Pourquoi les autres ne font-ils pas comme  moi, ne pensent-ils pas comme moi ? Et pourtant c'est si simple, si  logique ».
    
C'est la diversité des attitudes diront certains, le pluralisme des  comportements pour d'autres. On remarque alors qu'il existe des confrontations,  des contradictions, des oppositions, des conflits issus de rencontre entre  idées, concepts et lignes de vie. Cependant, chacun vit et évolue en fonction  de ce qu'il conçoit être la vérité, ce  qui est valeur universelle  et ce qui est croyance. 
    
Il y a donc des dimensions différentes. Ainsi chaque individu est une  dimension en lui-même. Dans cet espace  il a sa propre identité qui le guide tout au long de sa vie et tout au long de  ses relations avec les autres.
    
Notons que dans la gestion des ressources humaines, une des fonctions  dont le DRH est responsable est d'organiser la bonne entente entre tous les  membres de l'entreprise et qui est connu sous le nom de relations. Or tout individu connait plusieurs types de  relations :
    
Ø La relation humaine  intra-entreprise : supérieurs, subordonnés et pairs,
    
Ø La relation humaine  extra-entreprise : partenaires économiques, clients, consommateurs, etc.
    
Ø La relation humaine  virtuelle : contacts-clients ou contacts-entreprises à travers l'Internet,  
    
Ø La relation non humaine :  travail, équipement, etc.
    
Ø La relation  culturo-professionnelle : acquise et pratiquée dans le couple apprentissage-enseignement,
    
Ø La relation culturelle :  développement des connaissances et du savoir dans l'optique de l'optimisation  de ses compétences et de ses capacités productives.
    
Ø Etc.
    
Les  dimensions humaines dans l'entreprise
    
Au lu de ce  qui précède, on pourrait dire qu'il existe autant de dimensions que d'individus  dans une entreprise. Le problème de la cohésion, de la collaboration et de la  coopération n'en rend que plus complexe la synchronisation des tâches.
    
Il faudrait  donc trouver des moyens pour assurer collaboration et coopération au sein de cette  diversité nouvelle. C'est ici que l'Intelligence Relationnelle et  l'Intelligence Interculturelle prennent leur importance. C'est à elles que  revient la difficile responsabilité d'établir des ponts solides entre ces dimensions,  somme toute assez disparates, distinctes autant que différentes.
    
Il faudrait  aussi, peut-être, considérer l'individu sous deux angles différents mais  complémentaires : 
    
Ø La valeur humaine d'un  individu, sur son lieu de travail, réunit les composantes suivantes :  l'éducation de base, l'environnement familial et résidentiel dont il est issu,  le caractère, l'attitude générale, le comportement, l'identité et la  personnalité que l'environnement humain lui prête. (Notons, au passage, que  nous définissons le mot personnalité  comme un jugement que l'on porte sur un individu en fonction de son  comportement et de ses agissements). A cela, il est nécessaire d'ajouter la  culture personnelle, les connaissances et le savoir-être qui distinguent un  employé d'un autre, ainsi que son style de vie.
    
Ø La valeur professionnelle d'un individu, que l'on découvre au sein d'une équipe cohérente ou non,  consiste en plusieurs autres composantes : l'éducation professionnelle,  les diplômes, les centres de formation fréquentés, les différentes expériences  situationnelles et professionnelles, les expérimentations suivies, les  compétences, les savoir-faire, les savoir-être comportementaux, les réussites, la  compréhension du travail d'équipe, la perception du travail bien fait, la  créativité conséquente aux formations et expériences, les aptitudes à échanger,  informer et/ou apprendre, etc.
    
Ces deux  valeurs existent dans tout individu. Ainsi, quand un pont se construit entre  deux dimensions, le choix est difficile :
    
Ø Quand il se base sur la valeur humaine, la porte des conflits de toutes  natures s'ouvre. Ces conflits minent la motivation et l'envie de travailler. Le  travail en ressent alors un certain retard et sa qualité ne suit plus les  critères recherchés.
    
Ø Quand il se base sur la valeur professionnelle, l'individu découvre un  autre individu sous l'angle de l'accomplissement des tâches. La manière de  faire, ou d'approcher un travail, celle de la réflexion sur l'application, celle  aussi de communiquer fait découvrir des capacités nouvelles, ou des manières de  faire moins stressantes et/ou plus rapides, plus efficaces. L'appréciation et  la reconnaissance de la valeur professionnelle d'un employé par les membres de  l'équipe fait alors oublier rapidement les  défauts de la valeur humaine. Ces derniers ne représentent plus que des  caractéristiques de peu d'importance avec lesquelles on s'accommode plus  facilement.  
    
LE ROLE DU MANAGER CHANGE-T-IL ?
    
Inévitablement, le manager est l'acteur-catalyseur des concepts de collaboration, de coopération  et de synchronisation. Il conçoit le système en fonction des objectifs et des  compétences dont il dispose au sein de son équipe. 
    
Ainsi sa première responsabilité est de le planifier,  de l'organiser, de le diriger et de le contrôler. De cette conception de  système dépend la réussite ou l'échec de l'activité ou du travail entrepris. 
    
Par contre, sa seconde responsabilité, non moins  importante, est celle de faire intégrer le système dans une équipe ayant déjà  ses repères dans le concept de participation, et corollairement de faire  intégrer l'équipe dans un système dépendant d'une activité nouvelle ou pas. 
    
En tant que chef, il va donc endosser plusieurs chapeaux : 
    
Ø En amont, il sera le leader : en alliant  compétences personnelles, communication effective et pédagogique, crédibilité  et inspirant confiance, il entraînera l'équipe dans une orientation positive et  cohérente, 
    
Ø En aval, il sera le stimulateur :  encourageant l'équipe et en l'assistant dans les difficultés, il poussera  l'ensemble des membres dans la direction prévue, 
    
Ø De flanc, il sera l'encadreur : il  concentrera ses efforts à faire converger les énergies vers un même but, en  évitant les gaspillages de force et de temps, 
    
Ø De flanc opposé, il sera le coach :  enseigner et faire agir en se basant sur un savoir-comment-faire et un  savoir-être, 
    
Ø A l'intérieur, il sera un centre de  convergence, un point de départ et d'arrivée.
    
Mais avant tout, il endossera le chapeau de première  importance: il sera membre de l'équipe.  Il a donc, au même titre que les autres participants, un travail à accomplir en  coordination et en synchronisation avec tous. Il aura donc à échanger, à donner et à  recevoir. Le tableau suivant représente assez bien ses différents  rôles :
    |  |  | 
ENCADREUR |  |  | |
|  | |||||
| 
                       LEADER |  | 
MEMBRE DE L'ÉQUIPE |  |  | |
|  | |||||
|  |  | 
COACH |  |  | |
Tableau  1 – Rôles du chef d'équipe
    
Pourrait-on, alors,  introduire la notion d'une gestion collaborative, ou celles de collaboratrice  ou de collaborante. Mais inévitablement, celle de la collectivité d'intelligences est omniprésente. 
    
Nous nous  référerons donc à la notion d'un management  collaboratif  qui « …fait référence à l'univers des pratiques qui  permettent de rendre d'avantage acteurs les parties prenantes et facilitent  leur engagement sur un résultat commun; de créer des dynamiques, les animer,  les entretenir, en mobilisant durablement un groupe de personnes sur une  ambition concrète et qui soit utile à tous [18]».
    
S'il n'est pas, souvent,  responsable du choix et de la fixation des objectifs, il a celle de la  sélection des moyens, de l'animation du  processus et de la dynamique de l'équipe. Il a pour rôle complémentaire de  recentrer la collaboration afin de garder les objectifs en point de mire. Il  apporte aussi un regard extérieur pour faciliter les relations  inter-personnelles et aider chacun à s'épanouir en prenant sa place[19]  dans l'équipe d'une part, et d'une autre dans l'activité en cours et, enfin,  dans l'entreprise qui l'emploie.  
    
Puisqu'il lui faut apprendre à accepter et à faire accepter le compromis, le partage et l'abandon de la  paternité[20]  il lui est donc nécessaire de former à la collaboration, à la coopération  et à la synchronisation l'ensemble des membres de son équipe car « L'efficacité  d'un collectif de travail se définit non seulement par rapport aux produits et  aux résultats du collectif mais également par rapport à la satisfaction que le  collectif procure à ses membres [21]». D'un autre côté, et dans la même optique  de responsabilisation de la cohérence de  et dans l'équipe, il se doit donc de  concevoir des processus définissant des modalités de  coordination des activités et des tâches, de coopération et de collaboration inter-employés.
    
La collectivité  d'intelligences qui va l'accompagner durant l'exercice de la fonction dynamique d'équipe sera certainement  composée des intelligences Participante, Collaborative, Coopérative, Stimulative,  Synchronisative, Pédagogique et Communicative.
    
L'ÉQUIPE AU TRAVAIL
    
Dans son article La Genèse d'un groupe organisé[22],  Thierry Debbané écrit « L'étymologie du mot "équipe"  désigne à l'origine l'esquif qui vient de l'allemand "schiff" et de  l'anglais "ship", c'est à dire le bateau lui-même, puis les occupants  dans leur activité collective que l'on retrouve dans le terme équipage.  L'équipe, c'est l'équipage où chacun est embarqué pour un même sort, où chacun  a une fonction distincte ».
    
La constitution d'une  équipe dépend principalement d'une activité à accomplir et de ses objectifs. On  sélectionnera donc les compétences relatives.
    
Toute équipe représente  une unité de travail concise et cohérente. Animé d'un esprit d'équipe, c'est à dire  la stricte interdépendance des pouvoirs en liaison avec l'objectif commun[23] l'ensemble  va évoluer vers l'atteinte des objectifs, aussi difficiles et complexes qu'ils  paraissent dans diverses situations, elle n'en est pas moins en dépendance et  en interdépendance avec d'autres équipes de l'entreprise puisque ses objectifs  sont inclus dans ceux de cette dernière. L'Intelligence Sociale et  l'Intelligence Sociable en seront les principaux catalyseurs. 
    
Reprenons ce que Mme Olga ZAÏBET écrit  dans son article, dans le paragraphe de l'esprit d'équipe : « L'esprit d'équipe implique  que chacun sait qu'il peut compter sur les autres, mais surtout ne pas oublier  que les autres comptent sur lui ...Une équipe dépasse le stade de la collection  d'individus et passe par des phases de développement successif dans un objectif  de performance ».
    
Et
    
« L'équipe » constitue un groupe spécifique et original  par l'importance des liens interpersonnels, par l'engagement personnel, par  l'existence d'une intentionnalité commune qui unissent ses membres et qui  incorpore une idée essentielle : celle de fusion collective d'orientation vers  un objectif commun. Ainsi, l'équipe peut être considérée comme un système où  l'ensemble des membres collabore à un même travail et est lié par une interdépendance ».  
    
Ceci confirme l'action primordiale des  intelligences Sociale et Sociable citées précédemment.
    
COLLECTIVITÉS D'INTELLIGENCES ET  SYNCHRONISATION
    
Les différentes activités et responsabilités  imputées au management moderne, implique la conception et la mise en œuvre de  stratégies diverses suivant les objectifs visés.  DARSES et FALZON (1996),  dans leur intervention sur La conception collective : une approche de  l'ergonomie cognitive[24] en  définissent deux modalités : « Pour  caractériser ces activités, on peut distinguer deux pôles principaux : les activités de conception qui traitent avec  des artefacts[25]  matériels (par exemple l'ingénierie mécanique, électrique ou  électronique ou encore l'architecture) et les activités de conception qui traitent de la génération des dispositifs  symboliques ou abstraits (la réalisation de planning, le développement  de programmes informatiques ou l'allocation de ressources …) ».
    
Dans la conception des stratégies, il  est primordial d'identifier les caractéristiques formelles des activités  choisies (qui définissent la stratégie), ainsi que les caractéristiques de l'espace  dans lequel les activités prendront place : interne ou externe à l'entreprise.  Parmi ces caractéristiques, il en existe qui représentent des obstacles, ou des  freins à la bonne marche des choses. Certaines autres peuvent devenir, ou  créer, des problèmes de réalisation ou d'implémentation. Ils sont souvent  larges, complexes et compliquent les situations. 
    
Il est donc impératif de prévoir les  compétences nécessaires, ce qui est souvent le rôle d'une collectivité d'intelligence :  Planifiante, Prévoyante, Prévisionnelle et Anticipative. Cette collectivité  apportera un ensemble de solutions convenables et acceptables de surcroît, en  concevant des procédures et des méthodes d'approche et de résolution.  
    
Il y aura cumul d'informations et d'alternatives  de solutions. Le choix fait pourrait composer une stratégie utilisant des  composants sélectionnés de l'ensemble des connaissances issues de ce cumul. Dans  l'application de la décision, il s'agira :
    
Ø « d'une part de s'assurer que chacun a  connaissance des faits relatifs à l'état de la situation : données du problème,  état de la solution, hypothèses adoptées, etc. 
    
Ø d'autre part de s'assurer que les partenaires partagent un même savoir  général quant au domaine: règles techniques, objets du domaine et leurs  propriétés, procédures de résolution, etc. »[26].
    
Ø Et, enfin, d'une troisième part, d'assurer la distribution des  ressources permettant à la stratégie choisie de trouver les solutions adéquates  mais aussi durables.
    
Il faudra donc planifier et organiser  une activité de synchronisation entre les différentes composantes de la  stratégie. Dans ce cas, on lui attribuera le qualificatif d'opératoire. Cette opération nécessitera  une coordination pratique et facile entre les actions choisies. Ainsi, la  collectivité d'intelligences active dans cette activité réunira l'Intelligence  Organisationnelle, l'Intelligence Relationnelle, l'Intelligence Coopérative, l'Intelligence  Collaborative et l'Intelligence Rationnelle. Cette dernière aura surtout la tâche  de concevoir la fonctionnalité pratique de  la synchronisation.
    
Pour clore ce paragraphe, rappelons la  définition du terme synchronisation que  nous donne Wikipédia : « La synchronisation (du grec συν / sun,  « ensemble » et χρόνος / khrónos, « temps ») est l'action de  coordonner plusieurs opérations entre elles en fonction du temps[27] ».
    
En conclusion de cet article, nous citerons IFRAH (1994) qui écrit à  bon escient : « Tout est une question de réflexion et  d'intelligence et  l'Intelligence se  nourrit de curiosité[28] ».   D'où l'intérêt de la recherche et de  la réflexion dans l'optique d'un management efficace, efficient et effectif.
    
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
    
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IFRAH G., (1994) – Histoire  Universelle des Chiffres – Ed. Robert LAFFONT
    
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MAALOUF A., (2012) – Les désorientés – Editions Grasset et Fasquelle.
    
Les références bibliographiques suivantes sont  empruntées à l'article écrit par Olfa ZAÏBET[29] de  l'Université de Nice-Sophia-Antipolis « Collaboration dans  l'entreprise et intelligence collective ». Nous en remercions l'auteur. 
    
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WEBOGRAPHIE
    
-          REAUD O.,  (2007)-De l'intelligence collective à  l'intelligence collaborative -http://www.inprincipo.com/fr/ 
    
-           
    
[1] KHADIGE C., (2011) – Glossaire  des qualificatifs multidimensionnels de l'Intelligence – cgcjmk.blogspot.com
    
[3] Définition inspiré par la lecture du site Natural Performance Group:  www.np-group.net. Voir aussi le glossaire dans le blog de l'auteur  cgcjmk.blogspot.com.
    
[8](http://www.indicerh.com/logiciels-RH/?q=content/rok-et-rok-store-%E2%80%93-la-r%C3%A9volution-de-l%E2%80%99intelligence-collaborative)
    
[11] REAUD O., (2007)-De l'intelligence  collective à l'intelligence collaborative -http://www.inprincipo.com/fr/ 
    
[16]  Capacité d'insérer une énergie  créatrice ou de travail par la création de motivations personnelles à un  ensemble de personnes, capacité créative, KHADIGE C., (2011)- op.cit.
    
[17] Comprend le recueil de  l'information, la gestion du savoir, la création de connaissance,  l'anticipation, l'élaboration et le choix d'une stratégie, la planification des  décisions, la conduite du changement, le suivi et l'ajustement des décisions,  le retour d'expérience. KHADIGE C., (2011)- op.cit.
    
[24] DARSES, F. & FALZON, P. (1996) - La conception collective : une approche de l'ergonomie cognitive.  In G. de Terssac & E. Friedberg (Eds). Coopération et Conception.  Toulouse : Octarès
    
[25] L'acception des  situations de conception élargit un point de vue courant qui généralement  limite le substantif "conception" à des activités très conceptuelles,  menées par des professionnels hautement qualifiés qui ne participeront que  rarement à la réalisation même de l'objet à concevoir (l'artefact). (DARSES  et FALZON).
     
